L’attention neutre – Survivre - Duplication parfaite - Atteindre et se retirer
Zeineb a laissé un commentaire
lorsque vous dites “se retirer et laisser les événements suivre leur cours selon les lois de la nature est- ce la
même attitude que celle de l'observateur neutre !?”
L’attention neutre
Claude : Oui, il s’agit d’être conscient, d’observer et de
se laisser ressentir les impressions qui se dégagent de l’expérience et peu à peu, il y aura transformation naturelle de l’expérience. Comme l’expérience n’est plus alimentée
par l’intention de faire quoi que ce soit, la transformation va naturellement vers la fin du cycle de l’expérience.
Bien comprendre que tout ce qui a une naissance a une mort naturelle et que cette mort ou fin du cycle commence aussitôt que le cycle a commencé, aussitôt que l’on naît, nous nous rapprochons de
la mort naturelle !
Pour prolonger la survie d’un cycle ou retarder sa fin, il faut y mettre des intentions, de l’information et de l’action. L’intention, c’est de l’attention chargée d’information, très
souvent couplée à de l’action et dirigée vers un objectif précis.
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Christine a laissé un commentaire :
Ma demande de clarté porte sur le terme «survivre».
Survivre
Claude : Survivre est un terme qui indique que nous allons mourir, mais que pour l’instant, nous existons encore et que nous avons encore un peu de
vie à notre disposition, donc c’est plutôt positif. Mais survivre peut indiquer que nous n’avons pas une grande plénitude de vie.
Quand dans le passé nous avons eu des difficultés comme des traumatismes et
qu’ils ne sont pas réglés cela va freiner le flux de la vie qui nous traverse, donc nous serons moins vivants, et dans ce cas, nous pouvons dire que nous avons une petite
survie.
Nous pouvons imaginer que le terme survie soit comme un robinet, le robinet de la vie, et qu’à cause des difficultés d’existence rencontrées, il se ferme et nous dispense de moins
en moins de vie.
Donc nous pouvons avoir une belle et grande survie ou une toute petite survie précaire. Une belle et ample survie dépend principalement de notre “savoir” (informations
alignées) qui nous permet un “savoir-faire” (aptitude et action) dont le résultat sera un “savoir avoir” (abondance) et un “savoir être” (être
vivant).
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Christiane a laissé un commentaire
Est ce que la non-action serait quelque chose comme la duplication parfaite de ce qui est ?
Si je duplique parfaitement ce qui ne me convient pas, il y a intégration, affinité, appréciation, est-ce cela la non-action ?
Est ce être pleinement effet de ce qui est, sans chercher à modifier quoi que ce soit ?
Duplication parfaite
Claude : OUI, et comme deux choses ne peuvent pas occuper
le même espace, cette duplication fait effondrer la réalité. Si je n’arrive pas à faire une duplication parfaite dans mon esprit, il y
aura peut-être un peu d’expérience à faire dans le monde de la réalité
physique.
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Christiane a laissé un commentaire
Quand tu dis "vous retirer de la situation" il s'agit de retirer son attention, d'annuler son intention, de mettre fin au cycle ?
Atteindre et se retirer
Claude : Oui, nous devons apprendre à atteindre les
réalités et à nous retirer des réalités, ce qui veut dire passer à l’action, atteindre son objectif et se retirer de l’action.
Mais si je n’atteins pas mon objectif, il devient plus difficile de me retirer, mais c’est quand même possible avec les techniques de la clarification virtuelle.
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Christiane (je-nous) (mardi, 20 décembre 2016 21:47)
Claude écrit "Comme l’expérience n’est plus alimentée par l’intention de faire quoi que ce soit, la transformation va naturellement vers la fin du cycle de l’expérience"
Question : pourrait-on dire que seule l'intention d'observer, d'être conscient, de faire l'expérience de ce qui arrive subsiste ? et que c'est cela qui conduit à la fin du cycle, la mort de l'intention qui avait fait
naître ce cycle ?
et par ailleurs que dès que j'ai l'intention de modifier l'expérience ou bien de résister à un changement, le cycle perdure avec même une couche supplémentaire de masse ? ce serait entrer dans le cycle problème/solution ?
Tu dis également "Mais si je n’atteins pas mon objectif, il devient plus difficile de me retirer, mais c’est quand même possible avec les techniques de la clarification virtuelle."
Parfois en tant qu'observateur de nos créations, notre attention est trop large et nous ne pouvons atteindre, délimiter notre objectif, une création indésirable à observer ; résultat il n'y a pas de décréation possible et effectivement nous ne pouvons nous retirer. est ce quelque chose comme cela ? ou nous n'arrivons à observer la création dans sa globalité par manque d'espace, et du coup nous ne pouvons nous en retirer ??
christophe girardin (lundi, 09 janvier 2017 18:26)
Bonsoir Claude,
Peut on dire que l'affinité est incontournable pour une intégration totale?
La duplication parfaite pour la non action, est ce reproduire à l'intérieur de soi ce que nous vivons à l''extérieur? Dans ce cas quelle différence entre l'extérieur et l'intérieur, entre l'observateur et l'observé? Je perçois la non action comme ce qui reste lorsqu'il n y a plus de volonté d être cause ni de sentiment d'être effet, uniquement présent, disponible. Qu'en penses tu?
Quand la réalité s'effondre, est ce quand nous changeons de longueur d'onde, l'espace des variantes ?
Merci Claude
Christophe du Tarn